Lauréat 2015 du Prix Métiers d’art et Patrimoine bâti
Ce concours, organisé depuis 2013, a pour objectif d’encourager la pérennité, l’accession ou le développement des Métiers d’art au service du patrimoine bâti en choisissant trois axes : la transmission, la formation et la valorisation.
Avec déjà 6 lauréats, récompensés par une dotation de 10 000€, ce concours valorise les ateliers ou artisans d’art élu par le jury et contribue à leur développement économique.
« Ce prix fut un véritable tremplin »
En septembre 2015, Julien herbas se décide à reprendre les rênes de l’Atelier Lemaire, entreprise de restauration et conservation de meubles d’art, dans lequel il a réalisé sa formation. S’inscrivant parfaitement dans les objectifs de transmission, par l’intermédiaire d’une reprise d’entreprise, du Prix AAF/VMF, il y participe et le remporte dès novembre de cette même année.
Depuis, l’aventure s’est accélérée. Conscient des opportunités qui s’offrent à lui, via l’obtention de ce prix, il décide rapidement d’investir dans de nouvelles machines et dans la communication de son atelier (réalisation de nouvelle plaquette, site internet…). « Ce prix a été un véritable tremplin, il m’a permis de refaire l’ensemble de mon site internet afin de toucher de nouvelles cibles, de plus la communication faite autour du Prix AAF/VMF m’a permis de décrocher une interview chez BFM Business et ainsi d’accroitre ma notoriété. »
Depuis sa reprise de l’atelier et l’obtention de son prix, l’Atelier Lemaire présente un bilan au beau fixe puisqu’il a désormais près d’un an de travail devant lui. « Ce prix m’a permis de dynamiser mon activité et de travailler auprès d’une nouvelle clientèle comme le châteaux de Chambord (ravivage de finition ou dépoussiérage de textile, type tenture murale ou textile de lit de François 1er) ou le Château d’Ussé. J’évolue désormais aussi sur des chantiers classés Monuments Historiques comme des églises. »
Il développe également de nouveaux savoir-faire et diversifie son offre, « cela nous oblige à revoir l’organisation de l’atelier en proposant de nouveaux services. Nous sommes également confrontés à de nouveaux défis, c’est très stimulant ». Actuellement entouré de deux salariés, et de stagiaires, il espère pouvoir accueillir un apprenti en septembre prochain afin de transmettre sa passion et les spécificités de son savoir-faire.
Une belle opportunité donc pour cet entrepreneur dynamique et émérite qui a su conforter le savoir-faire de son atelier tout en lui donnant un nouvel élan. Souhaitons-lui de continuer d’œuvrer sans modération pour la restauration et la préservation du patrimoine.